Dans ce billet, vous allez apprendre comment l’échec a été bénéfique pour de nombreuses personnalités. Vous allez voir l’échec sous un nouvel angle. L’objectif est de vous aider à surmonter vos peurs et à poursuivre vos rêves les plus ambitieux.
Avez-vous envie de réussir malgré l’échec ? C’est ce que Charles Pépin propose dans son livre intitulé « Les vertus de l’échec ».
Charles Pépin est un romancier qui a su rendre la philosophie accessible et captivante. Il est l’auteur de nombreux ouvrages qui vulgarisent des concepts philosophiques et anime le podcast « Une Philosophie Pratique » sur Spotify.
Dans son livre « Les vertus de l’Échec », Charles Pépin relate l’histoire de plusieurs entrepreneurs et personnalités qui ont connu des échecs avant de réussir. Il analyse leurs échecs d’un point de vue philosophique, en examinant comment ceux-ci leur ont permis de finalement atteindre le succès.
Dans cette présentation, quatre idées clés sont développées. Je vous invite à les découvrir ensemble.
Mon avis personnel
Ce livre est un véritable vent de fraîcheur : il change notre perception de l’échec, nous rassure et nous encourage à poursuivre nos rêves.
À travers les histoires d’inventeurs, de sportifs et d’entrepreneurs, Charles Pépin nous prouve que l’échec n’est pas une fatalité. Au contraire, il est souvent le signe que nous sommes sur la bonne voie et que la réussite est à portée de main.
Ce livre est très utile pour tous ceux qui ont peur de se lancer et qui sont paralysés par la crainte de l’échec.
Biographie de l'auteur
Né en 1973 à Saint-Cloud, Charles Pépin est un érudit polyvalent. Diplômé de l’école Sciences Po de Paris et d’HEC, il est également professeur agrégé de philosophie, dispensant ses enseignements à la Maison d’éducation de la Légion d’honneur à Saint-Denis ainsi qu’à l’Institut d’études politiques de Paris.
En tant qu’auteur, il est connu pour ses romans et ses essais. Mais ce qui le distingue, c’est sa passion pour la philosophie, qu’il explore également dans ses bandes dessinées populaires « La Planète des sages » et « Platon la Gaffe« .
En plus de sa carrière d’écriture, Charles Pépin est également apparu dans plusieurs émissions de télévision. Il a participé à « Cultures et dépendances » sur France 3 de 2001 à 2006, à « En aparté » sur Canal+ en 2006 et 2007, ainsi qu’à « Philosophie » sur Arte en 2009 et en 2014.
En 2015, Charles Pépin a publié son dernier roman intitulé « La Joie« , inspiré par l’œuvre célèbre d’Albert Camus, « L’Étranger », publié en 1942.
Opportunité ou échec : Deux perspectives philosophiques distinctes sur l'échec
Dans cette première idée principale, nous allons examiner deux perspectives philosophiques différentes sur l’échec.
L'échec, une opportunité pour Sartre
Si vous considérez l’échec comme une opportunité plutôt qu’une fatalité, alors vous êtes d’accord avec le philosophe Jean-Paul Sartre. Selon Charles Pépin, Sartre voit l’échec comme une occasion de se surpasser et de s’améliorer par la suite.
Sartre va même plus loin : pour lui, « échouer, c’est exister« . Échouer prouve que l’on prend des risques, que l’on aspire à devenir quelqu’un. Ainsi, l’échec est un élément incontournable dans la vie, qu’il faut plutôt considérer comme une preuve que l’on est vivant et que l’on est maître de son destin.
L'échec, un acte manqué pour Freud
Pour Freud, c’est un peu différent. Pour ce philosophe, l’échec est perçu comme un acte manqué. En d’autres termes, l’échec serait la refoulement d’un désir inconscient.
Avez-vous déjà manqué votre vol de retour de vacances ? Eh bien, inconsciemment, c’est que vous n’aviez pas envie de rentrer. Selon Freud, l’échec est également la révélation de nos véritables aspirations professionnelles.
Par exemple, si vous n’avez pas réussi à créer votre entreprise, c’est peut-être que vous n’avez pas vraiment envie de devenir entrepreneur. C’est un peu ce qu’a vécu Michel Tournier, un célèbre écrivain français. Il n’a jamais réussi à obtenir l’agrégation pour devenir professeur, échouant à chaque fois.
Finalement, il s’est tourné vers son vrai talent, l’écriture, et en 1970, quelques années seulement après avoir embrassé sa carrière d’écrivain, il a remporté le prestigieux prix Goncourt.
Pour Freud, ses échecs n’étaient rien d’autre que des signes qu’il devait changer de voie et suivre sa véritable vocation.
Êtes-vous plutôt Sartre ou Freud ?
Pensez-vous que l’échec est une façon de vous sentir exister, ou bien le signe inconscient qu’il faut changer de direction ? Quelle que soit votre opinion, que vous vous rangiez du côté de Sartre ou de Freud, il est clair que l’échec n’est pas une fatalité ou une fin en soi, bien au contraire.
Nous allons maintenant voir concrètement ce que l’échec peut nous apporter.
L'échec est un catalyseur de notre développement personnel
La clé de voûte pour comprendre l’échec est qu’il peut être un moyen pour nous de grandir et devenir la meilleure version de nous-mêmes. Les exemples suivants illustrent bien cette idée.
L'échec nous rend plus humble
Dans son autobiographie, Steve Jobs relate que son licenciement chez Apple fut la meilleure chose qui lui soit arrivée. Pourquoi ? Avant son départ, Steve Jobs admettait être assez arrogant et imbu de sa personne. Il était trop confiant en lui. Mais après avoir été renvoyé, il a compris que rien n’est acquis et qu’il devait changer son comportement. Il a lu des livres, a perfectionné ses compétences en informatique et quand il a été réembauché chez Apple, il était devenu une personne différente, plus humble et plus réfléchie. En réalité, l’échec l’a aidé à devenir une meilleure personne, une qualité qui lui a permis de devenir le célèbre homme d’affaires que nous connaissons aujourd’hui.
L'échec permet de comprendre ses erreurs
Thomas Edison a un jour déclaré : « Beaucoup de ceux qui ont échoué n’ont pas réalisé qu’ils étaient aussi près du succès quand ils ont abandonné« . Cet inventeur qui nous a permis d’accéder à l’électricité a subi de nombreux revers avant de devenir l’inventeur le plus connu de sa génération. Chaque échec était un pas de plus vers l’incertitude d’atteindre un jour le résultat souhaité, mais il a persévéré. À chaque erreur, il remettait toute son invention en question, écartant les paramètres qui ne fonctionnaient pas. Chaque échec lui a permis de se perfectionner jusqu’à ce qu’il obtienne enfin l’invention de l’électricité telle que nous la connaissons aujourd’hui. En fait, l’échec a été pour lui une occasion d’apprendre de ses erreurs et de faire évoluer son invention.
En somme, ces deux histoires montrent comment l’échec peut être un catalyseur de développement personnel. Pour Steve Jobs, l’échec l’a aidé à devenir une meilleure personne, plus humble et plus réfléchie. Et pour Thomas Edison, chaque échec lui a permis d’apprendre de ses erreurs et de se perfectionner. Ces exemples montrent que l’échec n’est pas un obstacle à la réussite, bien au contraire.
Si vous craignez encore l’échec, intéressons-nous alors à une autre vertu de celui-ci, selon Charles Pépin.
Renforcer sa résilience grâce à l'échec
La troisième idée clé à retenir est que l’échec peut nous rendre plus forts. L’adage populaire « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » s’applique parfaitement ici. En effet, l’échec peut nous aider à renforcer notre résilience et à développer des qualités essentielles pour faire face aux difficultés de la vie.
Lutter contre l’échec est une preuve de force de caractère. Il est difficile de se relever après une chute. Il est tentant d’abandonner et de tout laisser tomber. Toutefois, certaines personnes possèdent une force intérieure qui les pousse à persévérer malgré les échecs, les déceptions et les revers. Comment font-elles ?
En réalité, cette force de caractère se forge au fil des épreuves que nous traversons. Plus nous connaissons d’échecs, plus nous devenons endurcis et moins nous sommes affectés moralement. Nous sommes mieux préparés, nous avons des plans B et nous ne sommes pas submergés par des émotions négatives.
Il est important de souligner que tout le monde, même les personnes les plus déterminées, ont déjà eu envie d’abandonner. La seule différence, c’est que ces personnes ont persévéré et sont devenues plus résilientes au fil du temps.
Michael Jordan est l’un de ces exemples de persévérance. Avant de devenir la superstar de la NBA que nous connaissons, il a subi près d’une centaine de défaites. Il a même tenu un compte personnel de tous les matchs qu’il a perdus et des tirs qu’il a ratés.
Malgré ces revers, il n’a pas abandonné. Il affirme même que ses échecs ont été le moteur de sa réussite. C’est grâce à ses nombreux échecs qu’il a gagné en maturité : il était moins envahi par le doute à chaque échec et il a su utiliser ces expériences pour rebondir.
En somme, il ne faut pas avoir peur de l’échec. Au contraire, il faut se dire que cela peut nous aider à devenir plus résilients et plus matures. Les échecs sont des étapes sur le chemin de la réussite, et ils nous permettent de nous renforcer et de développer notre force intérieure.
L'audace face à l'échec
L’échec est une preuve d’audace. Il est le résultat de la prise de risque. En affrontant l’échec, vous démontrez votre courage et votre détermination.
L’échec fait peur. Lorsque nous le redoutons, nous imaginons le pire scénario : nous perdrons notre emploi, notre argent, notre réputation ou encore, nous serons ridiculisés devant notre entourage. Nous préférons donc éviter de prendre des risques et rester dans notre zone de confort.
Il faut un grand courage pour vaincre nos craintes et relever les défis. Xavier Niel, le PDG de Free, a pris un risque énorme en bouleversant complètement le marché de la téléphonie mobile. Il a été le premier à proposer le regroupement de la télévision, du téléphone et d’Internet sur un même circuit électrique. Il a également été le premier à offrir un forfait mobile à neuf euros par mois. C’était un pari risqué qui aurait pu lui coûter beaucoup d’argent.
Cependant, Xavier Niel a eu le courage de poursuivre son projet. Et il est clair que cela a été un franc succès. En prenant des risques, vous vous exposez à l’échec, mais vous vous offrez également la possibilité d’un succès retentissant.
Ayez le courage d’affronter vos peurs et prenez des risques. Vous serez fier du parcours accompli, et dans tous les cas, le monde entier retiendra surtout votre courage et votre persévérance.
Si vous voulez être plus fort, plus courageux et plus résilient, persévérez, prenez des risques et n’ayez pas peur d’échouer. N’oubliez jamais que le succès se trouve au bout du chemin.
Le bonheur peut résulter de l'échec
La dernière idée fondamentale est que l’échec peut être source de bonheur. Oui, vous avez bien entendu: échouer peut apporter de la joie. Je vais vous expliquer pourquoi.
L’échec peut être un vecteur de bonheur.
Pour ceux qui ont échoué à leur examen de conduite lors de leur premier essai, rappelez-vous de votre réaction lorsque vous l’avez finalement réussi. Ce sentiment de soulagement, d’avoir accompli une tâche difficile et de fierté : ce jour-là, vous avez probablement souri jusqu’à la fin de la journée.
C’est aussi cela l’échec : cela nous rend fiers, fiers d’avoir persévéré et de ne pas avoir abandonné. Alors que si nous réussissons tout du premier coup, le sentiment de fierté est moins présent : cela semble presque trop facile. Tout le processus d’échec, de travail acharné et de réussite est ce qui apporte le bonheur.
Dites-vous que plus vous échouez, plus le succès sera apprécié et mérité. Il est important de ne pas avoir peur de l’échec car cela peut être une source de croissance personnelle et de satisfaction.
En conclusion
Est-ce que toutes ces histoires ont changé votre perception de l’échec ? Charles Pépin en est convaincu : l’échec a des avantages insoupçonnés. L’échec fait partie intégrante de notre parcours de vie. Nous devons le considérer comme une occasion de progresser et de faire mieux la prochaine fois. Nous ne devons pas laisser la peur nous empêcher d’atteindre nos objectifs.
Si vous voulez vous sentir vivant, combatif, courageux et fier une fois que vous avez réussi, il n’y a pas de secret : prenez des risques, échouez, recommencez et persévérez.
Récapitulation des idées clés
Il y a deux visions de l’échec selon Sartre et Freud. Pour Sartre, l’échec est une opportunité d’apprendre et de s’améliorer. Pour Freud, l’échec est un acte manqué : c’est le signe inconscient que nous ne prenons pas la bonne direction et que nous devons revoir nos objectifs.
Ensuite, l’échec peut nous rendre plus humble. En faisant des erreurs, nous nous remettons en question et nous avons moins confiance en nous. C’est essentiel pour tirer des leçons de nos erreurs et nous améliorer par la suite.
L’échec est également la preuve d’une force de caractère. Échouer nous rend plus forts, plus solides émotionnellement et plus matures. C’est aussi une preuve de courage : nous n’hésitons pas à prendre des risques, à innover et à sortir de notre zone de confort.
Enfin, l’échec peut être source de joie. Alors que réussir du premier coup peut donner l’impression que tout est facile, réussir après un échec nous rend fier de ne pas avoir abandonné et d’avoir persévéré jusqu’à la victoire.
Voilà, nous avons atteint la fin de cette présentation « Les vertus de l’échec ». Vous avez maintenant les clés pour prendre des risques et ne plus jamais avoir peur d’échouer !